Mazurka « féministe», collectée auprès de Julia Bidot, à Samazan en 1976. Plusieurs versions de cette mazurka existent en Lot et Garonne. Voir également pour cette commune, l’origine de la fontaine de Gahet p 172, du lieu-dit Sangosse p 208 et une histoire collectée dans cette commune : lo taupaire p 231.
Le Matin quand je me lève. Mazurka féministe.
Le matin quand je me lève
Je demande à mon mari
De me balayer ma chambre
Promptement faire mon lit
Refrain :
Ah ! Que les femmes sont sottes
D’obéïr à leur mari
J’en ai un comme les autres
Je me moque pas mal de lui !
Quand je reviens de la messe
Si le dîner n’est pas cuit
La cuillère par la tête
Je la lance à mon mari.
A deux heures comme j’ai à faire
Je demande à mon mari
De r’tourner un lopin de terre
Pour y semer les radis
Quand je reviens de la fête
S’il n’a pas s’mé les radis
La trinque par la tête
Je la lance à mon mari.
Le soir quand j’vais me coucher
Je demande à mon mari
De fermer la porte d’entrée
Avant de partir jouer
Quand il rentre tard le soir
Si minuit est dépassé
Dans la salle j’l’envoie choir
Pour dormir sur le plancher
Antanhac - Antagnac
Rondeau d’Antagnac collecté auprès de Michel FABRE par Jeannot Lambrot et Roger Gaston.
« A Antanhac i a un talhur » Rondeau d’Antagnac
|
|
Ce rondeau dont les paroles sont incomplètes à été collecté auprès de Michel FABRE qui le tenait de sa grand-mère Fernande MOUCHES née PEYROUNIC.. Ste Gemme juin 2006.
Meilan - Meilhan sur Garonne.
Cançon pels drollets per se balançar o los hèr sautar sus joelhs. Chansons pour les petits enfants, pour se balancer ou pour les faire sauter sur les genoux. Chanson collectée auprès de Ginette Bertin à Virazeil :
Tintalan, la clocha de Melhan
Chanson pour balancer les petits enfants ou les faire sauter sur les genoux.
Variante pour le dernier couplet par Francine Cachau
|
Variante rapportée par Francine Cachaud de Fourques /Garonne:
|
Argenton - Argenton
Rondeau collecté en 1977 auprès de René COURTES, coiffeur, sabotier, cabaretier et joueur de violon à Argenton. Souvent les mères ou les grands-mères accompagnaient les filles au bal et surveillaient leurs fréquentations, jugeant si leur fille pouvait répondre à l’invitation à danser, que leur faisait un garçon, d’où ce rondeau satyrique.
Crèberan las vielhas…Rondeau de René Courtès.
|
|
Argenton, août 1976. (Musiques bientôt sur le site : atp-marmande.fr)
[1] Mochoèrs : en fait on appelait aussi mouchoir les foulards qui servaient à nouer les cheveux.